And Down.
Après environ 5 heures de préparation pour finalement n`être belle que dans le line-up -line-up qui faisait le tour du building- on est arrivés au Métropolis samedi dernier aux environs de 10h. Sur le son des New Ravers on The Block, pas full-trippant, on fait des tours de salle histoire de tater l`ambiance et de checker le monde American Apparel. Jordan Dare fait son entrée, mouais. Ca commence à secouer parmi le public, les lightings sont au mieux de leur forme. Tiens il finit son set sur du Daft Punk.
MSTRKRFT entre en piste. WOWOWOW. On se fait brasser comme à un concert de 2 Unlimited en 1994. On fait des efforts surhumains pour pas frapper le drogué d`à côté qui a décidé de faire l`amour à mon dos avec son dos. On pense même pas à groover à c`t`heure. Pis je sais pas on finit par trouver un spot moins `achalandé` où enfin je peux mettre en pratique mes notions de tektonik et autre lambada-sous-speed. Le son est bon, très bon, pas de montée allumeuse qui te font jamais venir, non juste du beat, du bon gros beat. Tiens ils finissent leur set sur du Daft Punk. ONE MORE TIME.
Finalement, le môme Boys Noize prend le Metropolis. Bizzarement c`est un peu moins la folie que MSTRKRFT, sûrement que les excités du début sont en descente. Le son est bon, mais pas tant. De la techno bridée, qui se retient un peu, qui tease pis qui se met jamais à poil. Après y`a des moments de bravoure, And Down, le gros tube, tiens du DAFT PUNK au millieu du set, et surtout le remix grandiose de Feist `My moon, my man`. La je peux dire qu`on est en transe, on rit des genoux, on se touche. On finit plus ou moins par du Daft.
Le temps de prendre quelques photos de la salle post-traumatisme, 1h30 de line-up pour pécho son manteau, et hep taxi!
La morale de l`histoire? Tu ne t`appelles pas DJ de nos jours si Daft Punk fait pas partie de tes obsessions. Ce qui est cool c`est je suis d`accord avec le principe.