Laura (your only doll)
Il faut que je vous parle de Laura. Laura Marling sort un nouvel album le 22 mars et elle était de passage à Montréal ce 10 février.
Comme un cadeau précoce, une façon de nous dire, tenez-bon, l'hiver est presque fini, elle est apparue avec la grâce d'une poupée de porcelaine. Ah les mains de Laura, la nuque de Laura, les yeux de Laura.
Il faut dire qu'elle arrivait en terrain conquit. 2 ans que son premier album, Alas I cannot swin, n'a quitté mon ipod. Un trésor de folk hanté, de mélodies lumineuses, portées par une voix noble et profonde, totalement inattendue pour une jeune fille de cet âge (elle avait alors 17 ans). Donc c'est avec une certaine impatience que j'attendais de la voir enfin sur scène.
Le concert en lui même fut une calamitée, d'innombrables problèmes technique obligèrent les musiciens à abandonner la partie.
Reste Laura, seule, immense petite femme, avec sa guitare et ses chansons. C'est toi et nous Laura. J'ai dû mal à la quitter des yeux, pour prendre quelques photos.
La set-list boulversée, une Night Terror finie au sifflet, une reprise de Neil Young (Needle And TheDamage Done) suspendue dans les airs, les extraits du nouvel album dans une version nue que nous n'entendrons probablement plus. Elle est fachée par les conditions catastrophiques du set mais donne quand même. Elle dit qu'elle ne comprend toujours pas pourquoi les gens payent pour la voir chanter.
Elle quitte la scène très vite, on en aura pas plus. Merci Laura, c'était très beau.